Le Mouvement pour la coopération internationale (MCI) a co-organisé en juin dernier en Colombie un rassemblement d’envergure intitulé «Partage des savoirs». L’objectif était de permettre aux populations autochtones d’Amérique du Sud de partager leurs luttes et les stratégies qu’elles ont élaborées pour défendre leurs territoires et leurs droits politiques.
La rencontre a permis de tracer des stratégies communes pour faire face aux agressions. Des discussions ont eu lieu sur la surveillance écologique, l’éducation interculturelle et le renforcement des organisations autochtones. Parmi les réussites partagées, le peuple Yanomami a expliqué comment un plan de gestion territoriale et environnementale, mis en œuvre en Amazonie brésilienne, a été adopté par l’État brésilien. Ce plan leur permet de gérer de manière indépendante leur éducation, leur santé et leur sécurité alimentaire, tout en réglementant les intrusions sur leur territoire. Un projet porté par l’Organisation indigène d’Antioquia (OIA) a également été une source d’inspiration. La licence en «pédagogie de la Terre mère» qu’elle a introduite à l’université d’Antioquia forme des étudiants issus des communautés autochtones.
Pour plus d »information sur cette rencontre, lire l’article de Mélissa Riffaut, publié le 18.08.25, dans le quotidien genevois Le Courrier.